Il demeure un grand mystère sur ce qu'il advint entre le dernier para en date de sansfin, qui a vu la sortie agghartesque de nos héros, et le premier para de stevelave qui voit, dominant velay et pays stéphanouuuuuas, le sinistre Jenpèrar alerte.Ce qui s'est réellement passé, vous le saurez bientôt, et lentement, mais ce que les historiens crapuleux et mensongers de Jenpèrar ont raconté, et racontent encore en 3017 pour humilier la très sainte trilogie, nous le savons et c'est ceci.Evidemment, c'est n'importe quoi. Mais c'est tellement n'importe quoi, que cela nous fait rire, nous qui savons le vrai destin de nos amis.Voici donc ce que prétend (au hasard parmi d'autres escrocs) le sieur Jean-Pierre Corcine, historien du Prince des Ombres Burlesques :L'aventure stevelave nous conte le combat homérique qui voit, à partir de 3003, s'affronter les ummites et les catalepses - mais la colonisation ummite est bien plus ancienne comme l'indiquent ces documents extraits de L'Encyclopédie ummite (rédigée par les ummites, évidemment, vous croyez quoi ?).Nous avons reçu un abondant courrier nous demandant ce qu'il fallait penser des Catalepses. En effet, autant la dark side of stevelave, les Ummites, en français Los Ummitas, commence à être bien connue grâce à la vigilante persévérance du Grand Initié Petit, autant l'ordre des Catalepses demeure bien mystérieux - et pourtant, par son essence, en pleine lumière. Il faut dire que les Catalepses ne se sont organisés que tardivement (relativement aux ummites, en place sur terre depuis les années 50). En effet, c'est le Majestueux Pim Prenel O'Seamus qui lança cet ordre autour de l'année 2672, après qu'il eut été averti, par ses espions velaves, d'un complot jenpérarien, qui devait parvenir à maturité à la fin du millénaire. 2672 était une année douce, comme toutes celles qui suivirent immédiatement le Total Renoncement Industriel (TRI), sous l'impulsion du Gouvernement Clochardisant Célestantique. Ce grand TRI avait pour motif une profonde inquiétude civilisationnelle - souci de la vitesse, angoisse de la locomotion commode. Bref : le GCC aux commandes de la Totalité Terrestre (TiTi) à partir de 2666 décida subitement de détruire tous les modes de transport qui non-animaux : avions, voitures, trains, etc, etc. On en revint aux chevaux. Ou à toute "voiture" qui faisait caca. La métallurgie fût sévérement encadrée. On craignait le plastique, le plexiglass - on imposa des taxes décourageantes.(à suivre)Le lien le voici ; on le trouve dans une page censurée par les éditeurs (pourtant peu censurants) des mythiques Incidents, il concerne une recette (plus connue sous le nom de "soupette terrestre à grumeaux") gastronomique ummite révélée à RB par son boucher :La cuisson se réalise au moyen de divers types classiques de lait animal, deux d'entre eux étant très populaires avec un riche contenu d'acides graisseux.L'une d'elle est la IDIIA OIXIIXI qui est extraite du mammifère OIXXIXI dont l'espèce n'a rien à voir avec les espèces connues par vous et cataloguées par les zoologistes de la Terre. Cet herbivore vertébré de grande taille est un mammifère volant (sur UMMO nous ne connaissons pas de véritables oiseaux, mais il existe une grande variété de mammifères volants). Ses ailes membraneuses n'ont rien de commun au niveau morphologique avec les Quiroptères de la Terre (chauve-souris). Une autre lait est utilisé par nous pour condimenter, c'est la IDIIA GIIDII. Un autre mammifère aquatique dont la forme rappelle de loin le dauphin et qui vit dans les profondeurs des mers polaires de UMMOCe boucher (faut-il le préciser ?) a disparu du jour au lendemain, après une soirée pantagruelique chez Boffinger. On ne lui connaissait aucun parent, aucune relation, à part ce cher (et regretté) RB. Il nous manque mais nous manque encore plus cette page odieusement scotomisée par des éditeurs sans morale et où (après cette recette heureusement retrouvée grâce à nos nombreux contacts) Barthes expliquait entièrement le phénomène ummite. Il y a un complot derrière cette disparition, c'est l'évidence. Et cela ne se résoudra pas avant 2012 (au moins).(Suite de la geste cataleptique)Adoncques le temps était (de façon contraignante) à l'abandon de toute technologie. Plus de portables, plus d'ordinateurs, plus de chaîne-HiFi, plus de grosses tutures, plus rien. Evidemment, au début, ce fût un grand soulagement. Une espèce de Rerenaissance - développement fulgurant de l'intelligence, de la culture, de la mnémotechnie, arts picturaux, danses et théâtre non captés - on lisait des livres, on ne perdait plus son temps à en écrire tellement il était devenu difficile d'en trouver, plus de stock après la grande folie de la numérisation conduite par la Très Maudite Tigibi à la gloire d'une bande Fm de mémoire oubliée. Désormais : interdit de les numériser, obligation de les copier ou de les mémoriser (ravivant, pour la bonne cause, la belle aventure de résistance bradburienne - salut François le Normand, en passant !). Sur d'autres plans, il y avait grande joie à reboire des vins francs et loyaux, poussés dans une terre dénuée d'herbicides, etc, etc. Le pain était bon - il n'avait pas le cul bourré de farine de fève comme oncques les baguettes parisiennes (pour l'essentiel). On revivait. Mais on était malade à l'occasion (aussi). Et l'on crevait fissa par tout refus technoïde. On ne savait plus ce que les patients avaient dans le ventre. Mias la cause était bonne et le Gouvernement poursuivit son Grand Oeuvre Vert Réactif.Mais les initiés savaient qu'un Haut Mal fermentait. On parlait d'une figure rotée de la mythique agghartha (les gens un peu sérieux écartaient d'un revers de main cette connerie d'aagghartha qui avait une gueule de revival nazillon - trip alchimico-lovecraftien tendance chemise brune pour le dire synthétiquement). Comme si, par hasard, on avait pu trouver autre chose qu'une farce dans les Abracadabrantesques Potrons Minets (APM, le livre culte des diseurs agghartiens). Ces initiés savaient qu'il fallait constituer une armée secrète, à lever le jour où l'Esprit sombre du Velay et du Forez se leverait - l'Ultimement ummitien Jenpèrar.C'est ainsi que les Catalepses se constituèrent - au début 3, puis 33, puis 333, puis 3333, puis 33333, puis 333333, puis 3333333, puis...Ils devaient rester discrets parce qu'ils développaient, secrètement ça va sans dire, la technologie ancestrale, cherchant à reconstruire, à maintenir et à poursuivre l'ancienne Industrie, l'ancienne sapience moderne, cette tekhnè de la matière morte comme disait le maître de Jenpèrar, Rehn-Ai-Gay-Nohn. Mais ce travail, avant d'être désocculté, devait rester intime, pour soi, tekhnè tou biou quouasiment.D'où ce nom de Catalepses ; de l'extérieur, du plan exotérique - à la fois grands verts autocratiques et Source jenpérardienne du vortex - ils devaient sembler comme morts, inertes, en suspens, ne prévoyant rien, ne gardant rien sous le coude.Ainsi naquirent les Catalepses de grande et magique et ultime et grotesque postérité. Bravo.(Comme dit l'un de nos soutiens discrets : "Il y a dans ce bravo toute la tristesse du monde". Et oui - mais c'était bien. "Comme la petite fille rouge dans le train de Maubeuge". Chut. Je n'ai rien dit.)Un élément supplémentaire du dossier "Moines rouges" qui traverse fauxcils, sanfin et stevelave. La vérité est proche mais la route est longue. Ce texte est anonyme car son auteur est en danger permanent, il ne m'a livré ce texte qu'en échange d'une discrétion absolue. On détruit lentement toute trace de cette immense conspiration bi-millénaire. Cet après-midi encore, google référençait une page liant de façon passionnante l'affaire Red Castle, le hoax Amityville et les mennonites. Il a été effacé. Combien de temps survuvrons-nous ?