fragments yquemiens retrouvés

Il s'agit de textes de Pierre Yquem, retrouvés au fond d'une malle, après sa disparition.

Friday

Salvatore lui révéla aussi toutes les ambiguïtés entourant le cas Toskoche. Au téléphone, optimisant son forfait, il lui récita, lacunes comprises, ce curieux passages, extrait d'un texte copiant une copie de copie copiée, d'origine rugueusement incertaine mais possiblement salée :"on désignait sous le nom d'oignon une espèce de "petite tente à trésors" que P. gardait par devers lui, que ses compagnons devaient monter et démonter en permanence afin qu'elle restât proche de R.. Le nom exact était Oignon Toscochien car la légende attribuait à une figure incertaine, du nom de Toscoche, un érudit moustachu un peu fol et coureur, la primo-possession de la dite-tente.- De quelle couleur était cette tente, dit ..., qui avait reniflé quelque chose de central ?- Rouge sombre tirant sur le mauve. Exactement de la couleur d'un oignon rouge, si vous voulez - c'est peut-être pour ça que ça s'appelait ainsi. J'ai jamais trop su pourquoi ? Appeler oignon une tente c'est bizarre, non ?- Je vais vous expliquer pourquoi, annonça . C'est une histoire que je connais bien.- Tu m'en as jamais parlé, pourtant, s'irrita un peu Z, que cette affaire d'oignon commençait à piquer.- D'abord la dénomination "oignon"...En fait, ces tentes (car il y en a quatre) s'appellent ainsi parce qu'elles comprennent toute une série de couches qui, chacune, contient un trésor. La série de ces couches est infinie puisque chaque pli de tente se divise immédiatement - par la tranche - en deux nouvelles couches, et chacune de ces deux nouvelles couches à son tour se divise, etc, etc. On n'en voit jamais la fin, d'où leur caractère précieux. Bref. On peut l'éplucher ad vitam aeternam. Par ailleurs, chacun de ces trésors est tellement beau qu'il fait pleurer. Enfin, comme le goût que l'oignon cru laisse dans la bouche, on n'arrive pas à se détacher de cette tente.- Quatre, tu as dit quatre tentes rouges ? (Ah, le lycanthrope salin). (Salvatore doutait ici de la leçon, pourtant en provenance d'un philologue moustachu efficace)- Non, quatre tentes mystérieuses pleines de trésors, mais elles ne sont pas toutes les trois rouges. La tente de Toscoche est rouge. C'est l'oignon rouge toscochien ou toscanien (selon les versions). Mais les trois autres tentes, celles de la Petite Gougoche celle de l'Obscur Blanchotte et enfin celle du Danieloche sont respectivement verte, violette et blanche - oignon vert, oignon violet, oignon blanc. On parle aussi parfois d'un cinquième oignon négatif, déployé, aplati, plus chou-fleur qu'oignon pour parler breton : démonadisé mais profondément dangereux. Je ne sais pas trop quoi en penser. Et on ne sait à qui l'attribuer."- Mon vieux Sigismond, tu vois, c'est à l'évidence central, mais un peu crypté.- Oh, tout est crypté.- Arrête ! A peine rentré, l'andouillette chiantieuse vomie, Simon écoute son répondeur téléphonique. Un certain Adrien lui donne rendez-vous dans sa cave. Il décide de se fier à son intuition. L'adresse l'inquiète mais l'excite. C'est rue des Saint-Pères, précisément à l'endroit où, dans son manuscrit, il fait habiter le personnage-clef de la deuxième partie des Aventures de Victor Brauner, Adrien Clemenceau. Sigismond Bruquenaire doit être derrière tout ça, mais bon. Suivre mon intuition. Après tout ?Avant de partir, il va relever son courrier électronique. Un long message de Bruquenaire (merde, tout va trop vite !) l'y attendait. Il n'y comprend pas grand chose. C'est la transcription d'une conversation téléphonique avec un certain Salvatore (Salvatore=Sémaphore ? non, se dit-il, ça serait trop beau, la piste sémaphore était foireuse) où il est question d'un manuscrit bizarroïde. Simon est perdu. Il imprime le papier - on ne sait jamais. Dans le texte, deux trucs font sens néanmoins : Danieloche, qui est un des personnages de la troisième partie de son manuscrit ; et Toskoche, oh putain, Toskoche, le travelo de la Bibliothèque. "Merde !, se souvient-il, il m'avait donné un papier à lire APRES avoir déchiffré l'énigme du vieux . Je me suis tellement épuisé à trouver la solution (et encore, ça débouchait sur rien, il m'a toujours manqué le SENS) que j'avais oublié ça. C'était dans mon jean noir. Et comme un con je l'ai lavé. Merde chié zob." Il fouille dans sa valise. Le mouchoir a vaguement protégé le papier. Il déchiffre, presque deux lettres sur trois - mais ça ne veut rien dire, on dirait une liste parataxique mauve de noms propres - : "S--SNO--- ; CAN-- ; DER-- ; --TO--K ; G--GOU ; C--K ; GRAI----EL ; DANIE--- ; Z----YOUN ; CARLO-- ; THO---O- ; J--UU". Et plus loin, syntaxiquement : " infini...mené par des fous... lu...des malades". Et enfin (très lisible, en rouge) : "MORPHEUS //// PAOLELLI //// SALVATORE". Bon, avec ça, je suis avancé. Allez, allons chez cet Adrien.(Un peu plus tard)Au moment où Eduardo vient lui ouvrir, Simon commence à avoir vraiment peur. C'est exactement celui qu'il décrivait. Sigismond a donc bien avancé dans sa réalisante lecture. Il est décidé à aller jusqu'au bout du truc. Il le suit à la cave. Presque sans surprise, Simon retrouve Adrien Clemenceau, Estella Warren (il se demande si du coup il y en a deux !!!), François-Philippe, Jleumuirat. Il regrette de ne pas voir Stéphanie Renouvin, qui est si bonne, ni l'Avioque, qui est si fin. Peut-être sont-ils avec Sigismond, réduits en esclavage ? se demande-t-il. Il y a aussi un gros porc et une bombe - serait-ce Nina, la fille de Bruquenaire, dont la gouvernante sévère lui avait touché mot ?Adrien prit d'emblée la parole :- Cher pater dominus, vous nous connaissez tous sans nous connaître. Nous nous sommes tous deux déjà croisé à Florence, en compagnie de l'Avioque qui depuis a disparu. Mais l'heure n'est pas aux présentations. Il y a plus urgent. Voilà ce que nous savons. Il faut trouver les trois épées, afin de redonner à notre monde son équilibre, sans devoir en passer par les solutions génocidaires radicales d'un Felipe Padres.(Simon n'y comprenait pas grand choe, mais il écoutait poliment). Ces trois épées correspondent à trois tableaux : un Piero di Cosimo, un Caravagge, et un Andrea del Castagno. Deux Victor, Brauner et Barrabas si je me fie à vos Aventures sont au coeur du problème. Voilà où j'en suis dans ma réflexion. Et vous, qu'avez-vous ?Simon, impressionné par Adrien, sortit les deux papiers, celui froissé remis par Toskoche (et dont transcription a été donné plus haut) et celui imprimé envoyé par Bruquenaire qui listait Toskoche, Gougoche, Danieloche et Blanchotte. A propos des peintures, il expliqua que lui aussi en avait trouvé trois, au coeur d'une énigme, mais que ce n'était pas les mêmes : il s'agissait d'un Masaccio, d'un Fra Angelico et d'un Pontormo Adrien :- Donc 2 fois 3 tableaux ; plus un, qui est la clef de la seconde série, celle des "trois épées". ça fait 7. A mettre en rapport avec les 4 cavaliers de l'apocalypse du manuscrit salvatorien, et la liste de 12 noms tronqués.Simon :- Ah oui, j'oubliais, puisqu'on est dans les nombres. Il y avait ceci (sortant de sa veste le cryptogramme tétanisant) dans ma valise.Adrien :- Merde, le cryptogramme à 12 branches rouges ! La guerre des signes a recommencé ! Elle s'est mutassawufisée en guerre des nombres !!! Quel bordel !Groingroin :- Groin ?F-P :- Pas la peine de flipper. On va trouver une solution avant que ça explose algébriquement. Déjà je crois que j'ai compris l'histoire des tableaux. En fait, les Trois épées, c'est un jeu de mots foireux. Il faut comprendre l'étroit Zéppé. Quant au SENS des trois tableaux de Simon, s'il était plus intelligent et moins écrivain, il aurait d'emblée vu le caractère divin des trois oeuvres, ainsi que leur dimension picturale. C'est Peint et Dieu. Peint Dieu. Paindieut. On tombe alors sur un truc trivial. Zéppé-Paindieut. Horace Zéppé-Paindieut, le célèbre cinéaste.- Pourquoi Horace ? demande Nina.- Bien la peine de faire le guide au Louvre, regrette Adrien.- Là, tu es trop fort, FP. Mais Toskoche, Danieloche, Gougoche, Blanchotte ? Et le rapport avec les deux Victor ? Et les douze noms ? - Ben, le cryptogramme rouge. La couleur est importante. Les Dugpas, tu connais, Simon ? Le projet Red ? La question ummite ?- Ah ouais, feinte-t-il. Et Morpheus-Salvatore-Paolelli ?- Je cherche encore.- Non, mais, attends, c'est déjà bien, gamin, salua Adrien ! - Allo, Ouzy ? C'est Alain !- Alain ? Lequel ?- Alain de Lille, andouille.- Ah, salut, qu'esse tu deuviens ? ça fait une paye... Deupuis l'Prytanée, non ? T'habites toujours au hameau de Feisch ?- Ben ouais, toujours dans le cochon. Et toi ?- O mouhai, ça s'rait trôp longue à rinconter, tu vouas. J'ai fait un peu d'télé locaile, avec mon copain Gégé, du côté d'Saint'Ch'Mond.- Depuis quahin qu't'a l'accent stéphanouas, toua ?- De quoi tu parles ? se reprit Ouzy, sentant qu'il se contrôlait mal. (Il ne fallait pas qu'on se rende compte des effets curieux de sa tentative de réélification par Bruquenaire - celui s'était emmêlé les pinceaux en prononçant Ouzy Mour, et s'il s'était retrouvé avec Bleuh dans un recoin ontique. Je ne te comprends pas très bien. Je dis bien tentative, puisqu'Ouzy Mour, contrairement à ce qu'imaginait S. B., existait avant que S.B. lise le livre et sa troisième partie aggharthienne. La lecture maladroite n'avait fait que produire cette intromission de Bleuh dans son intimité.) Bon, Alain, il faut que je te laisse, mon chien à mal au cul, il faut que je l'emmène chez le vétérinaire-proctologue.- A plus, vieux !- Ouais ouais, c'est ça.- Bonjour aux enfants !En s'approchant de Jenpérar, qui se plaignait du cul (comme il vient d'être dit), notre lecteur qui nous suit du regard de l'imaginaire, s'étonne de ce spectacle. Tout rapetissé, tout faible, le brave Jenpérar, comme pronostiqué par Estella est devenu tout gentil. Grosse bête à poil. Pas de bol, c'est avec Kant que Sigismond l'a mélangé en voulant invoquer tout le monde un peu bordéliquement. Jenpérar aussi, pourtant, préxistait à son énonciation.- Alors, il a mal aux féfesses ?- Ben oui.- Il fait un bisou à son papa...- Son quoi ? Ouhouaf !- PAPA. P comme Prytanée (merde, l'autre con), A comme Apode, P comme Proctologue (tiens !), A comme achontiste.- Mon géniteur ? Mais tu sais bien que je n'en ai pas, je vais te mordre si tu continues à te foutre de ma gueule ! On provient tous les deux du Lot 49 de la matrice rouge, t'as oublié. Comme ce connard de Bruquenaire, qui croit nous avoir inventé !!! Tu sais bien que le réel - enfin ce qu'ILS appellent ainsi - n'est que la 49ème tentative. Tu ferais mieux de m'emmener chez ce Salvatore à la blouse rouge, qui soigne les fions bestiaux parce que là je déguste.- Salvatore ? Max, tu veux dire ?- Ben, ouais, c'est pas le même ?- Si, si ! Mais ton histoire de "blouse rouge" ça fait un peu Dead Ringers.- Ouais, enfin, je me comprends. Et puis tu peux reprendre l'accent, moi je m'en branle. Après le quiproquo dont Groingroin fut l'objet a et Nina le petit tas, Calaque, sa tarte tatin avalée, malheureux pour son pantalon tâché et pour la libido suspendue avec Mathilde, commande une mirabelle de lorraine pour accompagner son havane moebiusien. Il s'ouvre à Mathilde d'un inquiétude :- Vois-tu, Mathilde, je me demande pourquoi il n'y a pas de Pléiade "Virgile". C'est quand même substantiel l'Enéide, non ?- Surtout dans la traduction Klossowski.- Oh oui, ce cher Klossowski, que devient-il ?- Ben, cher Jean, je crois qu'il est mort.- Oh, c'est Roberte qui doit être triste.De retour chez lui, et après une petite sangria (connue aussi sous le nom de "soupette rouge", un mets que Mathilde pouvait lui concocter depuis hier soir seulement), Calaque relut, avant de faire dodo, la Petite suite vivaraise de Francis Ponge. C'était très bien. Presque mieux que La figue (sèche). Et encore, on pourrait en débattre. Une autre fois. Un autre soir. Allez. Au revoir. Bonne nuit monsieur Jean. A bientôt. Dormez bien. La lune est douce. Chut ! Nina, toute frétillante de son coup de fil au Maître, balance à l'assistance, visant directement le brave FP :- Tu nous a raconté n'importe quoi. Tes quelques vieux papiers froissés remis il y a des plombes par Toskoche, plus ton Cryptogramme, même combinés aux tableaux des épées ne résolvent pas grand-chose. T'es trop nul. Calaque m'a tout raconté. C'est vachement plus simple.- Calaque, Jean Calaque, demande Adrien ?- Ben oui, confirme Nina.- Tu connais son autre nom ? renchérit Estella.- De quoi vous parlez ?- Monsieur Rigolade. C'est monsieur Rigolade. C'est un réifié, comme nous (enfin pas toi, pas complètement - une partie de toi seulement). Sauf qu'il a l'air de jouer un jeu particulier. Il s'est associé à Ouzy Mour, Jenpérar et l'Avioque. Ils sont persuadés tous quatre de n'avoir pas été réifiés. De préexister à la Profération bruquenairienne. Et ils sont liés aux quatre "chevaux de l'apocalypse" que le manuscrit nous a révélé : Toskoche, Danieloche, Gougoche et Blanchotte. Ce sont leurs négatifs radicaux. ILs mennent une lutte éternelle dont les enjeux nous dépassent.- Bruquenaire ? Mon pôpa ?- Oui. Bien sûr. Tu suis pas ou quoi, s'énerve un peu François-Philippe ?- Oh, arrête, toi, avec tes explications foireuses... On n'a rien compris à ton truc. Le machin avec Freud et les loups de Calaque est plus cohérent. C'était quoi ta soluce merdique pour les 3 épées.- En fait, les Trois épées, c'est un jeu de mots foireux. Il faut comprendre l'étroit Zéppé. Quant au SENS des trois tableaux de Simon, s'il était plus intelligent et moins écrivain, il aurait d'emblée vu le caractère divin des trois oeuvres, ainsi que leur dimension picturale. C'est Peint et Dieu. Peint Dieu. Paindieut. On tombe alors sur un truc trivial. Zéppé-Paindieut. Horace Zéppé-Paindieut, le célèbre cinéaste.- Mouais, ok.- Et puis, mademoiselle, il faut que vous sachiez que la tombe d'Horace Zéppé-Paintdieu se trouve à Mycènes, où nous avons localisé (grâce à nos espions) l'Avioque, accompagné, Simon, d'une fille qui s'appelle Isabelle et que vous devez connaître. Dans cette tombe, nous trouverons, sauf erreur, le DENUMERISATEUR JAUNE qui permettra d'annuler les effets du Cryptogramme rouge. HZP en était l'heureux possesseur, comme on peut le voir en visionnant à l'envers son célèbre film Le Rein de John Ford.- Ah ouaos, j'l'ai vu, signale Jleumuirat.- Ok ok, et ton crytogramme. Qu'est-ce qu'il a de spécial ?- Donc, on avait dit 2 fois 3 tableaux ; plus un, qui est la clef de la seconde série, celle des "trois épées". ça fait 7. A mettre en rapport avec les 4 cavaliers de l'apocalypse du manuscrit salvatorien, et la liste de 12 noms tronqués. Or, le cryptogramme tétanisant possède 12 branches rouges (cf. l'image)! Comme Adrien le disait : La guerre des signes a recommencé ! - C'est quoi "la guerre des signes" ?- Tu n'as pas lu le livre de Simon chez ton père ? C'est bien la peine...- Oh, tu sais, les livres, moi... Je préfère les cochons.- Bon, d'accord, enfin...- Donc, je t'expliquerai un peu plus tard cette histoire de "guerre des signes". Sache simplement qu'elle s'est mutassawufisée en guerre des nombres !!!- Mutassawuf ? Comme dans le soufisme ?Stupéfaits par cete germination culturelle subite chez la sotte Nina, personne ne sait quoi dire.- Oui, oui, intervient Adrien. En attendant, mon cher fils, ils nous faut nous rendre à Mycènes ; les frères Bruckner doivent arriver bientôt pour suppléer l'Avioque - ils sont en effet dévoués à la cause avioquienne depuis toujours. Simon, si vous en êtes d'accord, je vous confie Estella ma douce épouse. J'ai une mission délicate pour vous deux : retrouver Stéphanie Renouvin. Nina, désolé, mais je dois vous retenir dans cette cave, avec Groin groin, par précaution. Vos liens avec Calaque et Sigismond vous rendent dangereuse pour notre perspective. Jleumuirat assurera la garde.- Quoi ? faire garder un cochon par un auvergnat ? C'est horrible... ...suivi d'une deuxième qui faucha Toskoche.Dans l'hélicoptère qui les avait emmenés vers Mycènes, Jleumuirat, Adrien, François-Philippe et Eduardo, tout occupés à se raconter des vieilles vannes de tonton Mayonnaise, n'avaient pas vu arriver derrière eux, dans un Mirage de contrebande, Sigismond Bruquenaire, accompagné de Salvatore Stupide et de Morpheus. Ils eurent à peine le temps de remarquer que l'avion s'approchait d'eux, d'entendre le bruit des missiles qui volent - boum ! ils s'étaient volatilisés ! Adrien, seul, réussit à s'éjecter (de toute façon, il est immortel !). Les trois cons qui les ont flingué (dans leur prime jeunesse !!!), sont plus comploteurs que pilotes - la déflagration déstabilise leur Mirage - et, ils sont réduits en poussière - ashes to ashes, dust to dust...Pendant ce temps, Ouzy Mour et Jenpérar décident de rejoindre Callaque - pour lui parler d'une pièce d'un italien, Paolelli, qu'ils viennent de découvrir. En ouvrant la porte, ils découvrent numéro 25, foutant avec minutie ce vieux monsieur Rigolade, cigare psychanalytique au bec, fumant vivement, jambes en l'air.Nina, nantie de son nouveau pouvoir et toujours de Groin Groin, observe, du ciel de Paris, la déflagration qui détruit son père et la petite bande qui l'a séquestrée. Elle pleure longuement dans les bras de son porc.Simon, accompagné d'Estella, a localisé Stéphanie Renouvin dans un sex-shop, "Le baisodromme", vers Pigalle.Le vers anal de cadavre (celui de Gougoche) rejoint tranquillement le vers anal de Danieloche - ils attendent patiemment ceux de Toskoche (il commence à frétiller dans son cul depuis 20 secondes) et de Blanchotte. les quatre chevaliers seront alors réunis.Horace Zéppé-Paintdieu, assistant au montage de son dernier film, meurt d'une crise cardiaque.Un peu plus tard, Adrien*, rescapé de la flambette, s'étant fait de nouveaux amis, se rendit à l'hôtel*** - il cherche à voir le cadavre de la petite Gougoche (il y a urgence). Grimé en Eschyle Talon, Felipe Padres le reçoit devant la beste à cul pété Un peu plus tard, Toskoche abat Felipe.Une déflagration.Suivie d'une deuxième qui faucha Toskoche. L'assassin s'appelait Blanchotte.Les temps sont sombres pour nos amis.----* Pensant à son François-Philippe, il emprunta à Victor Hugo par antiphrase :"A chaque pas qu'il fait, l'enfant derrière luiLaisse plusieurs petits fantômes de lui-même.On se souvient de tous, on les pleure, on les aime.Et ce seraient des morts, s'il n'était vivant, lui."Mais il n'était plus vivant, lui.- C'est vraiment trop bon ! Elle est large comme une armoire bretonne ! Mais mon Ru', retire-toi vite de mon cou, ce serait pas ça qu'on te voit dans mon kaki !, dit Calaque à numéro 25 (de son nom de baptême Rudiger Voegler).Las ! Mour (Ouzy) et Jenpérar les surprirent (comme il fut dit plus haut).- Ben, qu'est-ce tu fâs don, mon grôs côquen ? (Bleuh lui pourrissait la voix de plus en plus au Mour).- On peut s'amuser ? Z'êtes éthiques les copains ? On peut bien rigoler (leur dit ainsi celui qui rigolait).- Bon, intervînt Numéro 25, moi je me tire. Sont lourds tes potes. Allez, bisous Papi ! A bientôt !Après une petite douche, allumant un autre cigare - les spasmes du plaisir puis de la surprise avaient achevé de broyer le premier - Mister Jean ou Calaque Rigolade ou Galak Ricolade ou... écouta l'histoire curieuse qu'étaient venus lui conter ces deux amis : de Mario Alessandro Paolelli et de sa pièce en un acte, "Piedi di Feltro", où serait contenue toute l'histoire du monde, du véritable créateur de l'aggharta comme du véritable auteur des Aventures de Victor Brauner, où il était question de Salvatore comme d'Umberteco, etc, etc. Son diagnostic, qui s'appuyait moins sur l'analyse de la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité (y compris schizophrénique : rigolade/calaque ; mour/bleuh ; jenpérar/kant) que sur un solide bon sens et une expérience variée des hommes et de leurs travers(-seins ?) comme de leurs lueurs (est venue ?), fut le suivant :- Je comprends rien à votre machin. En plus, l'italien, je n'y entends goutte. Allons voir l'Avioque - seul il pourra nous éclairer. Il est dans le Péloponèse, si mes sources sont exactes. Je vous propose d'y aller en bâteau - c'est long, mais c'est plus sûr que les transports aériens.- Ah, bon ?- Oui, enfin, j'ai peur en avion de toute façon.- Ah...OK.Alors qu'explosaient au-dessus de la Mère Nôtre l'hélicoptère et le Mirage, laissant Adrien survivant, les poissons (rares désormais) virent chuter, probablement balancé in extremis par un Sigismond Bruquenaire conscient de l'enjeu, le manuscrit précieux des Aventures de Victor Brauner. Sans savoir que la prophétie devait s'accomplir, en mesurant donc mal les conséquences, Sigismond Bruquenaire eut tout de même le temps de prononcer le nom, un peu par hasard un peu parce qu'il aimait beaucoup le personnage, de Danieloche, dans un souffle, avant de brûler - d'abord par la barbe.Danieloche, comme il était pronostiqué par les aventuriers agghartiens, ne survécut pas longtemps à cette sortie dans le Réel - il eût à peine le temps de trouver Blanchotte, de lui en coller trois dans la gueule et de choir, lui aussi - raide morts. La police ne put jamais identifier Blanchotte, on ne retrouva de lui qu'une pauvre photo de son adolescence tardive - plus un faux grossier, pris sur un parking Auchan. On ne savait pas d'où il venait, ni qui il était. Sur sa tombe, aucun nom ne fut gravé. En revanche, de son cul put sortir - à temps - un beau ver violet, qui, de conserve avec le ver blanc du cul de Danieloche (revenu de ses clones pour ne les plus jamais revoir et mourir -seul - une deuxième fois ici bas), se rendit au lieu déterminé de toute éternité pour accueillir les 4 vers, où donc attendaient le ver vert du cul de Gougoche et le ver rouge du cul de Toskoche. Ce lieu - et la route fut longue depuis la Grèce pour nos quatre ombilicanaux - était, évidemment, le bout du bout de la Sky Road, à Clifden, en Irlande. Mais le poète ailleurs en a parlé.Nina Bruquenaire pleurait son père (ce qui est toujours mieux que "pleurer sa race"). Avec son fidèle Groin Groin, après avoir souhaité bon courage à Dundee dans sa quête - son frère Lacoste était dans la piscine du salon, il mit deux minutes pour le trouver et faire un peu la fête (en souvenir du bon temps) -, Nina décide de continuer, comme une supergirl crédible sans collant ridicule, à mesurer l'étendue (et la substance) de ses super-pouvoirs. Elle profite de son vol stationnaire et de sa vitesse supersonique pour récupérer ce qu'elle peut à la surface de l'eau - dans les morceaux calcinés pulvérisés, elle doit bien se retrouver avec un peu de Sigismond (oh, un poil, c'est papa) mais aussi un bout de Morpheus (tiens, une écaille !) et de Salvatore (à qui peut être ce slip rouge ?). Elle rapatrie tout cela et remet le lot aux pompes funèbres de la ville de Paris, pour gestion, empaquetage et finalisation. Demain, cérémonie, condoléances, etc, etc, etc.Se servant de sa vision à distance elle aperçoit, près du métro Pigalle, Simon, son demi-frère, et Estella, sa concurrente en bombe (enfin, pas vraiment, Nina est brune - il n'y a donc pas photo). Elle les voit pénétrer dans le Baisodrome - et elle commence à trouver, qu'en dépit de sa super-force, Groin groin est lourd à porter, en plus il gigote tout le temps et lui tripote les fesses en faisant mine de s'accrocher. Pour preuve de cela : il est rose de plaisir.- Bon, Groin Groin, tu m'attends devant l'entrée. Tu sais, les cochons, dans les sex shops, ils ont pas l'habitude. Tu es un gros porc, ce lieu n'est pas pour toi.- Ouin !- Oui, je sais, l'Evangile le dit : Tu es un porc et sur ce porc je construirai un lieu cochon, mais vois-tu, entre la lettre et l'esprit, il y a un monde.Groin Groin se range aux arguments de sa double maîtresse.Nina, attendant devant le rayon "Fessées" scrute à la dérobée Simon et Estella :- Vous voyez, dit Simon, moi les films avec du caca, ça m'emballe pas.- Et si je te chiais dans la bouche, le cul bien tendu, nue mais avec de très longs talons et des bas à couture, avec un porte-jaretelles en dentelle très sobre.- Euh, dit Simon partagé entre plusieurs sentiments.Ils aperçurent enfin Stéphanie, devant le rayon "Femmes stomisées". Estella l'aborde frontalement : - Salut Stéphanie, ça faisait longtemps, non ? Tu nous a quitté en plein milieu de l'Agghartha ? Tu as rejoint Trapatoni, et après ? J'étais en train d'évoquer une de nos soirées "entre filles" à Simon. Je te le présente, au fait. Simon ! il est écrivain - (plus bas) et c'est un gros dragueur !!!Simon ne savait pas trop où se mettre. Il n'aimait pas que les femmes prissent les devants. A ce propos (ou plutôt non), il s'enquit de ce qu'il présumait être une coquille auprès du vendeur un peu glauque :- C'est "Femmes sODomisées", non ? Vous pourriez écrire correctement quand même !- Non, non, "STomisées". C'est pas le même genre. Vous connaissiez pas ? Vous n'aimez pas les pornos "médicaux" ? Chacun ses goûts, après tout. Rudiger, après son impromptu interrompu avec Rigolade, avait rendez-vous avec Mathilde. Elle l'attendait, un verre de Dom Perignon Rosé 1988 dans sa main encore gracieuse - effet de crèmes dispendieuses - ; le magnifique coffret en bois de la bouteille était encore sur la table basse. Numéro 25 savait ce qu'il avait à faire - sortir sa queue encore empreinte du mari et que la femme se régale des reliefs entre deux gorgées de Moët haut de gamme - une certaine idée du luxe. Mais, nous en avons trop dit. Silence. Allons voir ailleurs.Calaque, Ouzy Mour et Jenpérar venaient d'embarquer sur le Padzarlos Akitein, direction Mycènes. Le voyage durera 5 jours - l'Avioque, Isabelle et les Bruckner devront attendre leur arrivée.Nos vers ombilicanaux approchent de Clifden. Ils font une pause à Limerick. L'église en granit est presque plus belle que dans la chanson (et, contrairement à ce que pensent certains, n'est pas dans le Connemara).De loin, dans le Baisodrome, un groupe de "jeunes" observe Stéphanie, Simon et Estella - ils échangent, au moyen de leurs téléphones à écran, les messages suivants :"Message de toomuch, posté le 25/04/2003 16:26 :Juste pour dire que c vraiment une bombe la journaliste de canal à midi...la blonde là...ché pu comment elle s'appelle...du coùt j'ai un peu de mal à suivre...kesse kel dit hein ??? moi g compris "je suis une chienne , prends moi toomuch , j'attends que ça !!!"....elle se répète beaucoup quand même, sans être vulgaire je la ramonerait volontier celle là.Message de KarLKoX, posté le 25/04/2003 16:29 :mdr ! pkoi tu sords pas le gourdin tant que tu y es ? Nan mais pour info, vu que je la regarde tous les midis, c'est Stéphanie Renouvin cette chienne...euh cette jolie fille a l'allure agréable et déconcertante. Pense a Carlos ou à Sim en la regardant, je suis sur que tu seras plus concentré ... Message de Thiz3r, posté le 25/04/2003 16:31 :Boof(La conversation dévie alors sur la musique)Message de toomuch, posté le 25/04/2003 16:36 :mdrrrr jeffmiles eeeee..... karlkox pardon (elle était fine celle là...)Message de KarLKoX, posté le 25/04/2003 16:37 :lol ! koike me confondre avec Jeff Miles, c'est plutot flatteur Message de toomuch, posté le 25/04/2003 16:42 :perso je préfère jeff mills, ya un travail plus approfondi que chez karl kox, karl kox c'est vraiment très bien mais jeff miles c'est unique ! quand on écoute karl on peut confondre avec un autre mais quand c jeff ya pas de doutes on est tout de suite plongé dans son trip et c'est mixé à la perfection, tout en subtilité. vraiment j'adore ce que fait jeff mills , avec un bédo je suis capable de l'écouter pendant 2 heures à fond, karl kox ca va 10 minutes...t'en pense quoi toi? de plus je trouve que en écoutant karl kox on a l'impression de savoir comment il va enchainé, c un peu trop téléguidé alors qu'avec jeff on est àla fois surpris et en même temps on trouve ça logique, naturel (comme le cabanis c naturel ... ), enfin c juste mon opinion...récemment je me suis amusé a mixer un segment de jeff avec une petite boucle un peu adoucie de pearl jam, c dla bombe !!!! Tiens toomuch de koi te faire plaisir (sur son portable moderne il lit : "lool : www.animatrices.com"). Oh !Puisqu'ils sont distants de 30 cm, les trois "jeunes" préfèrent finalement se parler de vive voix. Il est alors 16h43.- Perso, y'a mieux quand même, reprend KarLKoX Tiens par exemple regarde ! (désignant Estella)- Yes !(remarque, sans intérêt, toomuch)... Mais, en fait, je suis pas fan de Carl Cox, c'était plutôt pour dire que je suis plutôt branché zik, électronique de surcroit, et j'ai choisi l'un des plus côtés (à l'époque) sur la scène underground. Moi je suis plus goa, expé, indus, enfin tout ce qui est non standard, donc pas trop Carl Cox.Reprenant sur Stéphanie :- Y'a pas de doutes c'est vraiment un canon ! Quel veinard ce mec alors ....Quel veinard ce Bruce... (toomuch)-Mince je l'imaginais mieux que ça la miss vu ce que vous en disiez, intervint le troisième (Thiz3r), je l'avais jamais vue et sur les photos ben bof...elle était mieux !!!

3 Comments:

At 2:27 PM , Anonymous Anonymous said...

etes-vous en rapport avec le chateau yquem ?

 
At 10:48 AM , Anonymous Anonymous said...

il y a de très bons médicaments contre les vers anaux : http://www.doctissimo.fr/medicament-FLUVERMAL.htm

 
At 9:07 AM , Anonymous Anonymous said...

bravo bravo
http://renou22.canalblog.com/

 

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